MENA : une région propice au développement de la réassurance
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Malgré le contexte politique, le potentiel de la zone MENA reste élevé. Les richesses pétrolières du Moyen-Orient et le dynamisme économique des pays du Golfe laissent espérer une croissance régulière des primes.
Autre point positif, l'évolution des législations dans la majeure partie des pays de la zone pousse à la création de nouvelles couvertures d’assurance, entraînant à son tour un afflux de nouvelles capacités de réassurance.
MENA : les réassureurs soumis à une forte concurrence
En Arabie Saoudite, les niveaux de rétention sont revus à la hausse, suite à l´obligation de placer 30% des affaires locales dans le pays. L'importante cession légale en Algérie place également les réassureurs étrangers dans une situation de forte concurrence. A noter que les réassureurs locaux rencontrent des difficultés à s'imposer hors de leurs frontières.
Le portefeuille des réassureurs de la région MENA est resté relativement stable entre 2016 et 2017 avec un total de primes de l’ordre de 2,2 milliards USD. Trust Re, qui rencontre des difficultés avec les notations fournies par S&P et AM Best [4], pourrait faire face à un renouvellement 2019 difficile. Cette situation pourrait profiter aux réassureurs étrangers.
Globalement, les conditions de renouvellement resteront difficiles pour tous les réassureurs de la région MENA [5]. L'afflux de capacités en provenance de grands groupes internationaux ne permet pas une remontée des taux. De plus, certains assureurs directs se lancent dans la souscription de risques facultatifs qu'ils placent ensuite dans leurs propres traités de réassurance.
Il est à noter enfin qu'une nouvelle demande de réassurance émerge pour :
- les risques de responsabilité civile
- les risques financiers
- les risques cybers