Les présidents de la Fédération Tunisienne des Sociétés d’Assurance (FTUSA), Habib Ben Hassine, et de la Fédération des Sociétés d'Assurances de Droit National Africaines (FANAF), Adama Ndiaye, ont exposé à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la FANAF les projets et les difficultés auxquels est confronté le secteur de l’assurance en Tunisie et en Afrique plus généralement.
En ce qui concerne la FTUSA, H. Ben Hassine a présenté les chantiers sur lesquels planche actuellement l’organisation. Ceux-ci incluent la réorganisation de l’association, le développement de l’assurance vie et des régimes de retraite, l’amélioration de l’assurance responsabilité civile automobile et le renforcement de la sécurité routière [4]. Un projet de digitalisation du secteur à travers la mise en place d’une plateforme de communication entre les compagnies d’assurance est également à l’œuvre.
A. Ndiaye est, pour sa part, revenu sur les défis à relever à l’échelle africaine. Trois obstacles ressortent à ce niveau : l’absence d’obligation d’assurance, la faiblesse du revenu moyen des particuliers et les dérégulations tarifaires.
Résultat des courses, la dépense annuelle moyenne en assurance en Afrique est inférieure à 70 USD par habitant, contre plus de 2 700 USD en Europe de l’Ouest. La mise à niveau du secteur pourrait dans ce cadre passer par la réduction des contrats longs et coûteux, le ciblage des élites minoritaires et par l’adaptation des polices au contexte socio-économique.
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