CCR publie un rapport sur les coûts des catastrophes naturelles à l’horizon 2050
La Caisse Centrale de Réassurance (CCR) publie un rapport sur l’impact du changement climatique sur le coût des catastrophes naturelles à horizon 2050.
L’étude porte sur les conséquences du réchauffement climatique et se focalise sur trois principaux périls couverts par le régime Cat Nat (les inondations par débordement et ruissellement, la submersion marine et la sécheresse géotechnique*).
Péril | Augmentation du coût annuel moyen (Aléa) | Evolution annuelle jusqu’en 2050 |
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Inondations | 148 millions EUR (160,7 millions USD) | 15% |
Submersion marine | 58 millions EUR (63 millions USD) | 85% |
Sécheresse géotechnique | 606 millions EUR (658 millions USD) | 83% |
Péril | Augmentation du coût annuel moyen (Aléa + évolution des enjeux assurés**) | Evolution annuelle jusqu’en 2050 |
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Inondations | 370 millions EUR (401,8 millions USD) | 38% |
Submersion marine | 76 millions EUR (82,5 millions USD) | 112% |
Sécheresse géotechnique | 747 millions EUR (811,2 millions USD) | 103% |
Pour rappel, la sécheresse géotechnique est le péril le plus coûteux en 2022, avec un coût de 3,5 milliards EUR (3,7 milliards USD). Pour 2023, les premières estimations du coût de cet aléa sont de 900 millions EUR (977,4 millions USD).
* Sécheresse géotechnique : connue aussi par l’aléa retrait-gonflement des argiles (RGA) ce qui occasionne des dommages aux bâtiments et aux ouvrages.
** Evolution due aux enjeux assurés : elle correspond à l’augmentation des coûts des sinistres suite à l’évolution de la population et la densité urbaine.
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