Les actions ne se cantonnent pas à des jeux ou à de simples échanges mais donnent la possibilité aux participants d’acheter des biens virtuels. De grandes marques ont déjà identifié le potentiel de ce marché et y proposent leurs produits « virtuels ».
Des enseignes d’habillement où d’équipements sportifs de renommée mondiale, telles que H&M, Nike ou Gucci s’implantent dans ce secteur:
- Depuis fin 2021, H&M commercialise une collection virtuelle 100% végan,
- Nike rachète la firme de chaussures virtuelles « RTFKT » qu’elle compte intégrer à son nouveau monde virtuel nommé Nikeland,
- Gucci distribue une paire de chaussure de sport virtuelle baptisée «Gucci Virtual 25».
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De nos jours, l’achat d’espaces immobiliers virtuels, voire d’espaces publicitaires, restent les supports les plus porteurs. Les transactions immobilières sont ce qu’il y a de plus courant dans cette vie parallèle où l’avatar a non seulement besoin d’un logement mais également de se rendre dans un magasin.
Les acteurs virtuels achètent donc des terrains, appartements ou maisons. Ils peuvent aussi acquérir des boutiques toutes aussi virtuelles. Début 2022, la grande marque de distribution française Carrefour a ainsi investi 300 000 EUR dans une surface de 36 hectares dans le monde imaginaire «The Sandbox».
Fin 2021, Republic Realm, une agence immobilière américaine spécialisée dans le virtuel, a également investi 4,3 millions EUR pour une parcelle de terrain. De son côté, la firme canadienne Tokens.com, engagée dans les investissements dématérialisés a payé 2,4 millions USD pour acquérir 565 mètres carrés sur la plateforme Decentraland.
Pour les grandes entreprises, cet espace virtuel apparaît comme un canal de distribution supplémentaire, par lequel elles atteignent de jeunes consommateurs, difficilement accessibles par d’autres moyens.
Aujourd’hui, la croissance future exponentielle dans le métaverse [5] ne fait plus de doute. Elle débouchera inévitablement sur une hausse de l’emploi et le développement des entreprises qui s’y investissent. Toute cette activité nécessite dans un premier temps une assurance de type traditionnelle avant de se pencher sur l’assurance des biens et produits virtuels.
Métaverse : le paiement électronique en B2B (Business to Business)
Toutefois commercer dans le métaverse n’est possible que si les moyens de paiement existent pour ce type de transactions.
L’éclosion d’un écosystème autorisant les paiements dans le métaverse constituerait une opportunité indéniable, notamment pour les Fintech. Ces dernières verraient d’un bon œil cette nouvelle source de revenus même si en termes de chiffre d’affaires, les paiements des activités virtuelles ont, selon l’entreprise de consulting McKinsey & Company, généré 2,2 billions USD de revenus en 2020.
Comme le montre le graph ci-dessous, le paiement électronique B2B est en nette évolution depuis 2017.
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Carte des compagnies qui ont révolutionné le mode de paiement B2B
En août 2021, la société d’analyses CBInsights publie la carte des entreprises qui ont révolutionné le mode de paiement. Selon cette étude, ce sont les services financiers liés aux activités de paiement virtuel qui connaissent la croissance la plus rapide.
La majorité de ces entreprises se focalisent sur des applications de finance, dite décentralisée (électronique) en tirant parti de la technologie blockchain [7].
| Commerce électronique et points de vente (POS) | |
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| Infrastructure et interface de programmation d'application | |
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| Paiements mobiles et portefeuilles numériques | |
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| Paiements de factures et logiciels de comptabilité | |
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| Paiements transfrontaliers et transferts d'argent | Paiements par carte |
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| Marketing, fidélisation et récompense | Sécurité, fraude et conformité |
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| Cryptomonnaie et blockchain | |
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Il existe de nombreuses activités dans cet environnement dans lequel sont entrées les grandes sociétés de paiement, comme par exemple Visa qui y a pénétré avec son jeton non fongible (NFT) en août 2021.
À l'heure actuelle, le NFT représente le produit commercialisable le plus prometteur pour le métaverse. L'arrivée des NFT, des enregistrements programmables qui représentent de manière unique les actifs numériques (par exemple, l'art, les vidéos, la musique, les biens, …) et basés sur la blockchain, pourrait aider à la circulation des actifs monétaires dans cet espace.
Le métaverse fait ses premiers pas et n’en est qu’à ses balbutiements. Très peu de sociétés d’assurance s’y intéressent car il propose peu de débouchés assurantiels, donc peu de retours sur investissements.
Pour l’heure, les sociétés d’assurance ne savent pas comment transférer leurs activités vers le monde virtuel afin que celles-ci soient compatibles avec le métaverse de demain.