La Joconde vandalisée : qui assure le portrait de Mona Lisa ?

La Joconde, œuvre d’art la plus célèbre du monde, a été victime d’un acte de vandalisme. Le 29 mai 2022, un visiteur du musée du Louvre (Paris), lance une pâtisserie sur le portrait de Mona Lisa.

Protégée par une vitre blindée, la peinture de Léonard de Vinci ne subit aucun dommage. L’auteur de l’acte a été appréhendé puis admis à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police. Une enquête a été ouverte pour «tentative de dégradation d’un bien culturel».

Il est à noter que la Joconde n’est pas couverte par une police d’assurance souscrite auprès d’un tiers. L’Etat, propriétaire de l’œuvre d’art, est son propre assureur.

La Joconde victime de plusieurs attaques par le passé

Le portrait de Florentine Lisa Gherardini n’est pas à sa première tentative de vandalisme. En 1956, la peinture à l’huile fut la cible de deux tentatives de dégradation. La première à l’acide, endommage sérieusement l’œuvre d’art. La seconde effectuée par des lancés de projectiles, dégrade le bras gauche de Mona Lisa.

En 1974, lors d’une exposition à Tokyo, une visiteuse en fauteuil roulant s’attaque au tableau avec de la peinture rouge. La Joconde s’en sort indemne grâce à la vitre blindée qui la protège. Trente-cinq ans plus tard, soit en 2009, une femme lance une tasse en direction du chef-d’œuvre, encore une fois la vitre blindée fait bien son rôle.

La Joconde a également été volée, en 1911, par le vitrier italien, Vincenzo Peruggia. Ce dernier travaillait au Louvre. Ce n’est qu’en 1914 que l’œuvre d’art a été restituée au musée du Louvre après une tentative infructueuse de revente.