Les effets de la crise inquiètent les assureurs

Le marché de l’assurance algérienne est fortement dépendant de la branche automobile et des investissements publics. La crise économique est en passe de réduire fortement la demande d’assurance qui en émane. Cette crise, en partie due à la chute des cours du pétrole, se traduit par la dépréciation de la monnaie nationale, un net recul des importations de véhicules neufs et le gel de certains projets initialement programmés.

Il y a trois ans les importations de voitures atteignaient près de 450 000 unités par an. En 2016, les prévisions font état d’un plafond de 152 000 véhicules. La chute des immatriculations s’accompagne d’une baisse du pouvoir d’achat des ménages. Ces derniers sont de moins en moins intéressés par les risques facultatifs automobile traditionnellement prisés.

Parallèlement à la chute des prix du pétrole, la baisse du cours du dinar accroît le coût des sinistres matériels automobile de 30% à 40%, du fait de l’inflation du prix des pièces détachées importées. L’ensemble de ces éléments réduit les perspectives de croissance du secteur pour 2016 et met en danger l’équilibre précaire de certains assureurs.

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