Fin de crise
Voici donc venu le temps de tirer les premiers enseignements de ce tsunami qui a failli tout engloutir sur son passage.
On constate, tout d'abord, que l'assurance a bien résisté à la crise. Elle ne s'est pas effondrée comme la banque ou l'automobile. Ce n'est pas un risque systémique. La crise est due à la défaillance des systèmes de régulation du marché financier américain.
Le deuxième constat concerne le rôle des pouvoirs publics. Le tabou des nationalisations, même temporaires, a été brisé par celui là même, qui dans un passé récent, en a été le plus grand pourfendeur: les Etats Unis d'Amérique. Désormais, l'Etat constitue le recours suprême. Il est le seul véritable rempart face aux dérives de la finance internationale.
Enfin, dernier constat, les pays émergents deviennent les moteurs dominants de l'économie mondiale. La Chine, l'Inde, le Brésil, l'Arabie Saoudite tirent le reste du monde. Les pays développés ont peu de gisements de croissance et leur avenir dépend en partie de leurs capacités à accéder aux grands marchés émergents.