Atlas Magazine Mars 2017

Stabilité contre rentabilité, la dure équation des marchés émergents d’assurance

L’année 2017 risque d’être difficile pour les assureurs de la zone Afrique, Moyen-Orient. Le secteur fait face à un déferlement de textes réglementaires que de nombreux acteurs n’hésitent plus à qualifier de menace pour leur entreprise. L’accumulation mois après mois de nouvelles directives et lois tourne au cauchemar.
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En Arabie Saoudite, la SAMA, l’organisation de contrôle des assurances n’a pas hésité à arrêter les souscriptions automobile de plusieurs sociétés au motif de retard de paiement des sinistres. En Afrique, la CIMA* introduit des mesures de protection du marché de la réassurance et multiplie par cinq le niveau de capital social minimum des assureurs. Des mesures plus ou moins similaires sont signalées sur plusieurs autres marchés.

Saluées par certains, critiquées par d’autres, les   nouvelles exigences réglementaires ont officiellement pour but de garantir la solvabilité des assureurs, d’optimiser leurs performances et réduire le risque de faillite du secteur.

En fait, piégées par la mondialisation qui les oblige à s’aligner sur des standards internationaux, les autorités des pays émergents n’ont pas d’autre alternative que de durcir les mesures prudentielles et renforcer les contrôles.

Toutefois, ces réformes à caractère parfois rigide risquent de décourager les actionnaires qui seront réticents à investir dans des sociétés peu rentables et où le niveau de capital requis est largement disproportionné par rapport à la taille du marché.

* Conférence Interafricaine des Marchés de l’Assurance

Atlas Magazine N°139, mars 2017

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