Atlas Magazine Décembre 2005

Les risques du métier

Ultime rempart des compagnies d'assurance face aux sinistres, la réassurance évolue inexorablement vers un métier à haut risque, réservé à quelques initiés.

Ce rôle de dernier défenseur d'un système devient de plus en plus difficile à assurer sereinement par l'ensemble de la profession. A chaque grande catastrophe, son lot de réassureurs qui se retirent du marché ou qui cessent leurs activités.

Ceux qui résistent et maintiennent leur position sont condamnés à imaginer des solutions et développer des stratégies pour la défendre et la renforcer. Les politiques d'ajustement ont pour noms : redéploiement, réduction de portefeuille, plan de restructuration et licenciements.

Dans ce contexte de lutte pour la survie de l'espèce, rester les bras croisés équivaudrait à une mort certaine. Seuls les plus combatifs ont des chances de s'en sortir.

Qui se souvient encore de Mercantile & General, Victory, Skandia, Gerling, Frankona ou Unione Italiana? Tous ont, soit disparu, soit cessé de souscrire de la réassurance.

Par les temps qui courent, il faut être réactif car l'attentisme conduit à une fin certaine. Et les repreneurs se font rares et exigeants.

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