Les relais de croissance
Des assureurs et réassureurs de renom, des syndicats des Lloyd’s y créent filiales et succursales. On y va de l’ouest et aussi de l’est. Américains, Européens, Indiens, Chinois, Malaisiens, Japonais n’hésitent pas à y investir.
Dubaï et Doha assument avec succès leur rôle de nouvelles places financières émergentes et de relais de croissance pour l’ensemble de la région ; tout comme le font la cité-Etat de Singapour en Asie du Sud-est et Hong-Kong en Chine.
Ce modèle est-il exportable en l’Afrique ? La réponse est claire. Non pour le futur proche, oui, dans le long terme.
Car malgré les crises qui la secouent régulièrement et les espoirs déçus, l’Afrique n’a pas perdu toute sa crédibilité. Elle présente même certains attraits. Elle dispose de ressources naturelles diversifiées, de terres en abondance et d’une très forte population. Des atouts décisifs qui, à long terme, pèseront dans les choix des investisseurs. Les futures places fortes de l’assurance naîtront alors naturellement. Les bases de lancement pourraient avoir pour nom: Maurice, Kigali, Tunis.