Atlas Magazine Juillet 2014

Le contrôle des assurances

Les assureurs ont souvent considéré que les contrôles auxquels ils sont soumis par les autorités leur coûtent cher, freinent leur croissance et sont effectués par des personnes qui n’ont ni une vision globale de leurs activités ni les outils d’analyse nécessaires pour être pleinement efficaces.

Avec la succession des crises économiques et financières de ces dernières décennies, cette conception du contrôle fait partie du passé car si les compagnies d’assurance ont mieux résisté que les banques, elles le doivent en partie au système de contrôle imposé par la tutelle.
De nos jours, la tendance va donc vers un renforcement des contrôles et non à leur allègement.

Le contrôle doit veiller, sans entraver la croissance, à ce que les assureurs respectent les lois et règlements et qu’ils soient financièrement en mesure de faire face, à tout moment, à leurs engagements envers les assurés. A ces règles de solvabilité se greffent des obligations de bonne gouvernance. L’entreprise d’assurance moderne doit disposer de structures de contrôle interne, de procédures administratives et comptables, d’un reporting fiable et continu.

La fonction de contrôle de la conformité, qui s’impose peu à peu sur le marché, vient clore cet arsenal préventif. Elle constitue une barrière de sécurité supplémentaire pour les assureurs.

Le métier de l’assureur est de prendre des risques d’un niveau compatible avec ses objectifs, de les mutualiser et de les gérer. Il exerce son activité sous la surveillance de contrôleurs dont le rôle est de prévenir les risques de défaillance, d’en limiter les conséquences et d’en réparer les effets. Avec la globalisation des marchés, les besoins de protéger les assurés et de maintenir une concurrence saine entre les assureurs ne feront qu’accroître les contrôles quitte à en inventer d’autres.

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